En 2012, Philip ROTH, l'immense auteur américain décédé en 2018, a révélé ne pas poursuivre son œuvre romanesque. L'homme est alors octogénaire et son apport littéraire couvre près de cinq décennies couvertes de succès public. L’annonce de ce retrait volontaire vient bouleverser le monde littéraire, surpris de cette décision somme toute légitime et nécessaire. Une large bronca, menée notamment par le New York times, montre l’incrédulité mêlée de courroux de la plupart des critiques littéraires : un écrivain retraité, écrit encore le New Yorker, «cela semble incongru». C'est «aussi bizarre pour un écrivain de prendre congé des mots que pour un homme d'être, comme William H. Gass l'écrivit autrefois, "en congé de l'amour».
Réflexion sur l'analyse littéraire elle-même.